Francisco y Manolo Cabello Izquierdo en el interior del Columbario, 1968
Fotografía de Manuel Cabello
Por Esperanza Cabello
Hemos encontrado, entre un montón de antiguos papeles, un trabajo escolar que nuestro sobrino Pablo hizo hace unos cuantos años. Normalmente habría ido al blog escolar en el que publicamos los trabajos de los alumnos, pero en esta ocasión unos amigos nos habían pedido una guía o similar para visitar el Salto de la Mora porque venían unos amigos franceses. Hemos pensado que estará bien que una pequeña guía en francés circule por internet y que pueda estar en este blog de referencia, así que les pedimos disculpas por utilizar el francés, aunque siempre encontraremos una buena guía de la ciudad de Ocurris en español en nuestra Oficina de Turismo.
Petit guide pour visiter « El Salto de la
Mora » à Ubrique
En
face de Las Cumbres, à l’entrée d’Ubrique, se trouve, sur un plateau, la ville
ibéro-romaine d’Ocurris, située dans le domaine de Santa Lucía, à 3 km du centre ville.
C’était une ville-forteresse,
placée sur la route qui part de la zone connue comme « Campo de Gibraltar »
et de Cadix et qui va vers l’intérieur. Cette ville était gouvernée il y a plus
de deux mille ans par la « Republicae Ocuritanorum », c’est à dire la
république des ocuritans qui y habitaient (il y a deux siècles qu’on connaît cette
ville comme Ocurris, mais depuis quelques années on dit aussi Ocuri).
On va s’arrêter :
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D’abord,
sur un chantier de pierres de
moulin, près des enterrements. Et aussi sur une Calera.
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Chaussée d’accès. Deux nécropoles, la première pour des riches,
les gouverneurs, et l’autre pour ceux qui n’avaient pas les moyens. On arrive
au Columbario (du mot columba :
colombe), où il y a des niches comme des colombiers, connu aussi comme
« Mausoleo ». Il a été construit sur un temple, peut-être ibère. On y
entrait par la partie supérieure. À côté de l’entrée du Columbario se trouve le
« ustrinum » où l’on incinérait les cadavres.
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Juan
Vegazo a acheté la propriété en 1792 par 3.221 « reales » pour y
planter des vignes. C’était l’époque des grandes découvertes de Troya, Pompeya
et de grandes villes en Italie et Grèce et il voulait trouver de grands
monuments.
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Entrée au plateau. Grande muraille d’époque antérieure aux romains,
ibère. Le matériel pour bâtir les murailles était préparé « in
situ », donc on peut encore observer la forme des grands blocs en pierre.
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1ère
partie : Citerne
(aljibe-impluvium) et source, à gauche
de l’entrée, des maisons familiales. On y voit des marches, soit faites pour
l’accès à la partie supérieure, soit pour profiter la pierre et en faire des
blocs.
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2ème
partie : Forum. C’est une
plaine où l’on observe des blocs carrés, on peut aussi observer la trace des
pieds d’une statue. Ici se déroulait la vie quotidienne et sociale à Ocurris.
On y a trouvé des sculptures, à deux mètres de profondeur il y a un carrelage
en pierres et des mosaïques.
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3ème
partie : Maison avec citerne, à
gauche du forum, à côté il y a un autre chantier. On y voit la chaussée romaine Ubrique-Benaocaz.
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4ème
partie : À gauche de cette dernière maison, une autre maison avec citerne.
On y voit une petite grotte.
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5ème
partie : À droite du forum se trouve la maison de Juan Vegazo, construite sur une maison romaine dont on a réutilisé le
matériel. On y voit le plancher original. Il avait construit une cave, un
pressoir pour faire du vin et on suppose qu’il avait détruit le carrelage
original pour y chercher un trésor caché.
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6ème
partie : De retour et à gauche, un peu en haut, on trouve les « termas » (thèrmes). Peut-être
c’était aussi un temple, ou une maison très riche. C’est un bâtiment complexe.
Il y a une citerne (La Pileta et El Baño de la
Reina ), piscine, magasin, cour, et même un autel (dans la zone
semi-circulaire). Il y avait aussi un petit
mosaïque qui n’existe plus.
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