miércoles, 11 de julio de 2012

Visita al Salto de la Mora, en francés


Francisco y Manolo Cabello Izquierdo en el interior del Columbario, 1968
Fotografía de Manuel Cabello


Por Esperanza Cabello

Hemos encontrado, entre un montón de antiguos papeles, un trabajo escolar que nuestro sobrino Pablo hizo hace unos cuantos años. Normalmente habría ido al blog escolar en el que publicamos los trabajos de los alumnos, pero en esta ocasión unos amigos  nos habían pedido una guía o similar para visitar el Salto de la Mora porque venían unos amigos franceses. Hemos pensado que estará bien que una pequeña guía en francés circule por internet y que pueda estar en este blog de referencia, así que les pedimos disculpas por utilizar el francés, aunque siempre encontraremos una buena guía de la ciudad de Ocurris en español en nuestra Oficina de Turismo.

Petit  guide pour visiter « El Salto de la Mora » à Ubrique

            En face de Las Cumbres, à l’entrée d’Ubrique, se trouve, sur un plateau, la ville ibéro-romaine d’Ocurris, située dans le domaine de Santa Lucía, à 3 km du centre ville.
            C’était une ville-forteresse, placée sur la route qui part de la zone connue comme « Campo de Gibraltar » et de Cadix et qui va vers l’intérieur. Cette ville était gouvernée il y a plus de deux mille ans par la « Republicae Ocuritanorum », c’est à dire la république des ocuritans qui y habitaient (il y a deux siècles qu’on connaît cette ville comme Ocurris, mais depuis quelques années on  dit aussi Ocuri).

            On va s’arrêter :
-          D’abord, sur un chantier de pierres de moulin, près des enterrements. Et aussi sur une Calera.
-          Chaussée d’accès. Deux nécropoles, la première pour des riches, les gouverneurs, et l’autre pour ceux qui n’avaient pas les moyens. On arrive au Columbario (du mot columba : colombe), où il y a des niches comme des colombiers, connu aussi comme « Mausoleo ». Il a été construit sur un temple, peut-être ibère. On y entrait par la partie supérieure. À côté de l’entrée du Columbario se trouve le « ustrinum » où l’on incinérait les cadavres.
-          Juan Vegazo a acheté la propriété en 1792 par 3.221 « reales » pour y planter des vignes. C’était l’époque des grandes découvertes de Troya, Pompeya et de grandes villes en Italie et Grèce et il voulait trouver de grands monuments.
-          Entrée au plateau. Grande muraille d’époque antérieure aux romains, ibère. Le matériel pour bâtir les murailles était préparé « in situ », donc on peut encore observer la forme des grands blocs en pierre.


-          1ère partie : Citerne (aljibe-impluvium)  et source, à gauche de l’entrée, des maisons familiales. On y voit des marches, soit faites pour l’accès à la partie supérieure, soit pour profiter la pierre et en faire des blocs.

-          2ème partie : Forum. C’est une plaine où l’on observe des blocs carrés, on peut aussi observer la trace des pieds d’une statue. Ici se déroulait la vie quotidienne et sociale à Ocurris. On y a trouvé des sculptures, à deux mètres de profondeur il y a un carrelage en pierres et des mosaïques.

-          3ème partie : Maison avec citerne, à gauche du forum, à côté il y a un autre chantier. On y voit la chaussée  romaine Ubrique-Benaocaz.

-          4ème partie : À gauche de cette dernière maison, une autre maison avec citerne. On y voit une petite grotte.



-          5ème partie : À droite du forum se trouve la maison de Juan Vegazo, construite sur  une maison romaine dont on a réutilisé le matériel. On y voit le plancher original. Il avait construit une cave, un pressoir pour faire du vin et on suppose qu’il avait détruit le carrelage original pour y chercher un trésor caché.
-          6ème partie : De retour et à gauche, un peu en haut, on trouve les « termas » (thèrmes). Peut-être c’était aussi un temple, ou une maison très riche. C’est un bâtiment complexe.
Il y a une citerne (La Pileta et El Baño de la Reina ), piscine, magasin, cour, et même un autel (dans la zone semi-circulaire). Il y avait aussi un petit  mosaïque qui n’existe plus.




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